sexta-feira, abril 09, 2010

A verdade liberta

" Il est vrai que Bertone conseillait des mesures dilatoires. Cela n’est en effet pas contestable : une frange importante de la Curie, y compris les cardinaux Angelo Sodano et Dario Castrillon Hoyos plaidaient plutôt en faveur de la clémence, y compris dans le dossier Maciel. Rares étaient les fonctionnaires de la Curie qui partageaient l’attitude franche et rigoureuse de Mgr Charles Scicluna qui enquêta sur le Père Maciel le fondateur des Légionnaires du Christ.
Les documents annexes communiqués par Die Zeit établissent encore comment Mgr Bertone a insisté auprès des évêques des États Unis pour que l’ensemble du processus soit tenu secret.
Il faudrait sans doute remonter bien plus haut. Jean Paul II lui-même était réticent à accepter de reconnaître les faits. Archevêque de Cracovie, il savait que les services communistes tentaient de discréditer des prêtres en montant de toute pièce des affaires de mœurs. C’est pourquoi il refusa toujours, contre toute évidence, de porter crédit aux accusations répétés contre Maciel.(...) Il est probable que la polémique enfle encore et parvienne à compromettre la béatification rapide de ce Pape. Lequel considérait Maciel comme un saint ! Ce qui est dit long sur sa lucidité au demeurant !"


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