segunda-feira, março 11, 2013

Primeiro dia de Conclave

As contribuições foram extraordinárias, o diálogo intenso, os consensos tambèm:

Aqui fica o resumo:
"La situation faite aux femmes dans l’Église catholique est non seulement injuste et contre-productive, mais elle est la cause de l’ensemble des maux dont souffre l’Église : absence de sang neuf, asthénie, recul des valeurs morales, méfiance envers l’autre, oubli de ses aspirations. Pourtant, les femmes sont présentes, actives et aimées dans l’Église. Ce sont elles, les petites mains qui font tourner la maison. Mais quand leur donne-t-on la parole?(...)
Nous, les soixante douze, nous avons prié et nous nous sommes écoutées. La grande qualité des contributions a révélé à beaucoup combien la parole des femmes pouvait être forte. Psychologues, aumôniers en hôpitaux psychiatriques, en prison, en soins palliatifs, catéchistes, biblistes, historiennes, théologiennes, religieuses insérées dans des quartiers de grande précarité, toutes ont, d’une manière ou d’une autre, souligné les joies et les blessures de notre société, la complexité du monde moderne, le bonheur de croire, et l’interdépendance qui existe entre tous.
Nous voulons une Église de la bienveillance, ouverte aux Églises particulières, aux cultures et aux religions, une Église mixte et paritaire qui accueille au lieu d’exclure, qui ne fasse pas des sacrements une sanction, qui écoute ses fidèles avant de décréter, qui les nourrisse par la parole au lieu de les infantiliser. On ne construit rien dans la condamnation et la peur. Unissons donc nos forces pour créer dans la joie l’Église de demain.
Au terme de notre conclave, nous retenons quatre propositions :
-Que notre Église se dote d’un observatoire des pratiques de parité dans l’Église. Nous demandons aux catholiques d’exercer leur vigilance sur les positions diplomatiques du Vatican, à propos des femmes.
-Que les femmes, partout où elles le peuvent, avec les hommes qui le veulent, organisent des cercles de silence autour des sièges des conférences épiscopales.
-Que des femmes deviennent diaconesses et cardinales.
-Enfin, parce que l’humour va plus loin que l’humour, nous souhaitons que les hommes d’Église ne portent plus de robe."

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